L'espace entre l'écologie et l'objet, 2018
Soutenance de thèse de maîtrise, L'espace entre l'écologie et l'objet, sous la direction de Trish Kelly, Emily Carr University of Art + Design, Vancouver, les terres traditionelles et non cédées des peuples Squamish, Tsleil-Waututh et Musqueam.
Cet ensemble d'œuvres interroge l'espace entre un objet et son écologie ; la relation entre la pratique matérielle et les systèmes complexes, tels que les écosystèmes vivants, et les environnements dans lesquels ils sont situés. Je m'intéresse principalement à la crise écologique actuelle et aux relations précaires qui existent aujourd'hui entre les espèces vivantes et leurs contextes, en grande partie à cause des interventions humaines dans le monde naturel. Cette prise de conscience de la fragilité du monde naturel, de sa biodiversité, des processus de vie et des interactions entre les organismes, transforme ma vision du monde et inspire mon imagination.
Grâce à une pratique qui s'appuie sur un processus temporel de fabrication, soutenu par de multiples étapes de production manuelle et de compréhension du processus de fabrication lui-même, ma pratique donne un sens à l'intervention et à la reconstruction potentielle de relations écologiques plus holistiques et régénératrices.
L'exploration de matériaux liés à la céramique et au textile est réalisée dans le but de créer un objet qui reflète la transformation d'un écosystème ou, à tout le moins, qui démontre que l'objet dépend de l'écologie de l'atelier.
Space between Ecology and the Object, 2018
MFA Thesis defence, The Space Between Ecology and the Object, supervised by Dr. Trish Kelly, Emily Carr University of Art + Design, Vancouver, the land of the Coast Salish peoples – Squamish, Tsleil-Waututh, and Musqueam Nations.
This body of works interrogates the space between an object and its ecology; the relationship between material practice and complex systems, such as living ecosystems, and the environments in which they are situated. My main interest is our current ecological crisis and the precarious relations which now exist between living species and their contexts largely as a result of human interventions in the natural world. This growing awareness of the fragility of the natural world, its biodiversity, life processes, and interactions among organisms, transform my view of the world and inspires my imagination.
Through a practice that relies on a temporal process of making, sustained through multiple stages of hand production and understanding how the process of making itself is central for my practice to make sense of how to intervene in and potentially rebuild more holistic and regenerative ecological relations.
Exploration of materials related to ceramics and textiles is produced in an effort to create an object that mirrors the transformation of an ecosystem, or at the very least demonstrates the object as dependent upon the ecology of the studio.